La domotique ou le logement numérique

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La domotique du latin « DOMUS » (la maison) et du suffixe « tique » qui évoque l’électronique, l’informatique, l’automatique. On peut assimiler la domotique à l’ensemble des nouvelles technologies présentes au sein de l'habitat.

Apparue au début des années 80, présenté comme un élément innovant de nos intérieurs de demain. La domotique a fini par avoir une réputation négative dans l’esprit des gens. Car synonyme de fonctionnalités trop compliquées à utiliser, mauvaise fiabilité et surtout perçu comme un gadget onéreux. La domotique a été un véritable flop, sans doute apparue beaucoup trop tôt et du au manque d’intérêt du consommateur.

Le renouveau

Mais depuis moins d’une dizaine d’années, grâce à la démocratisation de nouveaux moyens de communication (Smartphones, tablettes, Wi-Fi, Bluetooth, réseaux mobiles et filaire performant). La prise de conscience des problématiques énergétiques, le souhait d’améliorer le confort de son habitat, L’aide au maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie (Handicape, personnes âgées …). L’intérêt porté par des constructeurs tel que Bouygues Immobilier, qui a décidé de commercialiser tous ses logements neufs avec une offre de base domotique. Ou encore les constructeurs de smartphone « Apple » et son projet « Homekit », ainsi que Samsung et son système « HomeChat » . La domotique semble enfin prendre son envol.

Il existe trois types d’installation domotique

• Le filaire : généralement adopté dans une construction neuve, pour des raisons techniques (passage de fils dans les murs…). L’installation est prise en charge par un professionnel. Ce type d’installation a le désavantage d’être plus chère, plus complexe à mettre en œuvre et moins évolutive. En revanche, elle a l’avantage d’être plus fiable dans le temps.
• Le sans-fil : beaucoup moins onéreuse, elle est plus adaptée pour des projets de rénovation. Elle permet de s’affranchir des contraintes d’installation électrique. Une économie importante sera faite si le projet domotique doit être complété ultérieurement. Cette solution utilise une « box » qui communique par ondes radio avec les équipements.
• Le DIY : ( Do It Yourself) que l’on pourrait traduire par le « fais le toi-même », consiste contrairement au deux autres types précédemment vues, qui utilisent des solutions du commerce. À concevoir son installation a base de micro-ordinateur du type Raspberry pi, Arduino, de logiciel open source et gratuit (Domoticz, Jeedom,…), de gérer de multiple protocole de communication. L’inconvénient majeur, malgré sont prix abordable c’est un investissement personnel relativement important en fonction de son niveau technique.

Les usages de la domotique sont divers et variés

• Choisir la température pièce par pièce. Gestion intelligente de la température ambiante, selon l’heure et le jour de la semaine, pour allier confort et économie d’énergie.
• Contrôlez à distance l’état des éclairages, du chauffage et les commandez si nécessaire.
• Gérez ses différentes consommations d’énergie (eau, électricité …) en temps réel.
• Lancez à distance un scénario pour simuler une présence (allumage des lampes et/ou de la TV).
• Détectez toute intrusion à son domicile.
• Ouverture des portes du garage quand la voiture s’approche de la maison.

Pour conclure, La limite actuelles au déploiement de la domotique, est le coût encore élevé de l’appareillage pour un particulier. Sans compter l’absence d’harmonisation des normes de connectivité entre les appareils. D’autre part, la question de l’accessibilité des données collectées par les appareils par des tiers. Encore peu sécurisés aujourd’hui, certains appareils peuvent être détournés par des pirates informatiques.