L’avenir du numérique dans le monde ? Une fin relativement proche ou lointaine ?

Jérôme E.06 June 2018

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« Il n’existe pas pour le changement climatique de bouton reset », ce sont les propos même de Jean-Marc Jancovici lors de sa conférence à la cité des sciences qui soulevait la problématique suivante : « A quand la rupture énergétique ? »

Pour résumer, on peut dire que les conséquences de notre modèle de production et de consommation actuel ne mènera uniquement qu’à des désastres économiques et humanitaires (« Quand on ne sait pas ou l’on va, le mieux c’est d’y allé le plus vite possible »), et cela ne sort ni de la boule de cristal de madame Irma ni des prédictions de Nostradamus mais d’une simulation informatique, grâce aux ordinateurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology ) : une sorte de SimCity ultra sophistiqué (dynamique des systèmes de Meadows) avec des enjeux similaires à celui de l’humanité et ses déterminants, c’est à dire un modèle de production à grande échelle (productions industrielles et agricoles par exemple) avec des ressources naturelles non renouvelables et une population croissante, cela aurait permis aux scientifiques de chercher à déterminer la trajectoire de l’humanité entre 1972 et 2100 et à établir des scénarios réalistes quand à notre avenir. La conclusion qui a été tiré de cette expérience est bien évidemment la moins réjouissante, « si notre population continue à croître en volume, c’est à dire des individus consommant plus et étant de plus en plus nombreux, alors la seule chose qui est absolument certaine, c’est que un moment ou à un autre, le système s’effondre sur lui même après avoir bouffé tout le capital qui l’entoure. » Sans trop m’attarder hors du sujet actuel et finir cette introduction pleine d’optimisme (vous me lisez toujours au fait?), la véritable question que l’on peut se poser est : et le numérique dans tout ça ?

Ce qu’il faut retenir, c’est que nos outils numériques sont issu de la production industrielle, et que pour faire fonctionner cette industrie, il faut indubitablement de l’énergie. Non seulement, il nous faut de l’énergie mais nous avons également besoin de matériaux rares et très spécifiques. Ces mêmes matériaux qui de nos jours nous posent problème tant aux déchets qu’ils peuvent émettre, et que nos moyens sont limités dans le traitement de ces mêmes déchets. Le cuivre par exemple ayant des usages industriel massif pour lesquels aujourd’hui on ne trouve pas de substitut risque d’atteindre dans les prochaines années son pic d’extraction, sachant qu’en plus les infrastructures d’énergies renouvelables sont bien plus gourmandes en cuivre que les infrastructures d’énergie fossiles, c’est un cercle vicieux sans noms, et non seulement le cuivre sert énormément dans le secteur de l’énergie mais je ne vous laisse pas imaginé à quel point il peut être utilisé en informatique : dans les circuits imprimés de nos supports informatiques, les cartes bancaires etc... Il en est de même pour l’indium, un matériaux transparent qui permet de conduire l’électricité et qui existe dans la majorité de nos écrans ainsi que dans les panneaux voltaïques, et au rythme de consommation de ce métal, cela signifie qu’il n’y en aura plus d’ici un avenir très proche (je viendrais aux échéances plus bas dans l’article). Nous sommes donc cloisonné, que ce soit au niveau de notre transition vers des énergies plus propres mais aussi au niveau des technologies que nous développons, l’expansion humaine a ses limites contrairement à ce que certains peuvent prétendre, et l’impact sur le numérique sera très conséquent. Et la fin du monde du coup, c’est pour quand ?

Et bien, plus haut nous avons parlé du cuivre et de l’indium, ces deux matériaux aussi bien utilisé dans notre transition énergétique, que dans l’électricité, le numérique etc, sont voués à disparaître dans notre système de production actuelle, si les choses ne changent pas assez vite, et quand je dis vite, c’est d’ici une dizaine d’année ou au mieux entre 2040 et 2060. Et cela ne concerne uniquement que ces deux ressources, je vous laisse imaginer à quel point le sujet est vaste et qu’il risque de bousculer les normes d’ici les quelques années qui vont suivre. Pouvons nous réellement affirmer que l’humanité se précipitera dans la destruction de ses rêves et de ses ambitions, devons nous réellement nous satisfaire d’un confort à court terme et sacrifier les générations de demain ? Cela fait en tout cas bien réfléchir, c’est pour cela que je vous invite à consulter les quelques ressources (et à faire des recherches sur le sujet également) que j’ai mis en dessous car elles sont bien plus complètes que mon petit discours.


Par Jérôme E.

Grammar_Nazi

N'oubliez pas que Bescherelle est votre ami...

Posté le 07/06/2018 à 10h14

Dav

Et un p'tit test, un !

Posté le 14/06/2018 à 17h24

BlaBla

Wow!

Posté le 03/07/2018 à 15h59

Dav

Et re-test !

Posté le 05/07/2018 à 16h11

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